KINGNEWSWIRE / Communiqué de presse / Le 25 juin 2025, la Fondation pour un monde sans drogue a organisé une conférence de sensibilisation dans la chapelle de l’Église de Scientologie de Budapest.
L’objectif de cet événement, qui a fait salle comble, était de sensibiliser le public à l’importance de la prévention de la toxicomanie et d’apporter des réponses pratiques sur la manière de reconnaître le danger, d’en parler et d’agir pour empêcher les jeunes d’en être victimes.
Les parents, les enseignants et les spécialistes de la protection de la famille ont écouté attentivement les expériences et les connaissances professionnelles partagées par les conférenciers invités. Attila Miklovicz, président de l’Église de Scientologie, a souhaité la bienvenue aux participants et a brièvement expliqué pourquoi l’Église considérait qu’il était important de soutenir cette conférence, soulignant la pertinence des recherches et l’inspiration fournies par le fondateur de la Scientologie, L. Ron Hubbard. Il a ensuite donné la parole à l’animatrice de l’événement, Szilvia Nemes-Nagy, qui a souligné :
« Le problème de la drogue n’est pas seulement un problème social, mais aussi une préoccupation personnelle pour de nombreuses familles. Selon les statistiques, la majorité des jeunes de notre pays sont confrontés à une forme ou une autre de drogue avant l’âge de 14 ans. »
Quatre intervenants, deux médecins, un ancien toxicomane et le directeur hongrois de la Fondation Drug-Free World, ont partagé leurs expériences et leurs connaissances lors de la conférence. Les discours ont porté sur les moyens de prévenir efficacement la consommation de drogue, sur la manière de communiquer efficacement avec les jeunes et sur ce qu’il faut dire – ou ne pas dire – pour prévenir la consommation de drogue.
« Les drogues altèrent d’abord votre jugement »
Le Dr György Lenkei, médecin, a parlé de la véritable nature des drogues et a souligné :
« Ce serait tellement mieux si les jeunes comprenaient une seule chose : les drogues altèrent le jugement de ceux qui en consomment ! La première chose qu’elles altèrent, c’est la capacité à distinguer les faits. »
C’est ce qui rend la toxicomanie si vicieuse. Avant que les jeunes ne réalisent ce qui leur arrive, ils ont déjà perdu la capacité de le reconnaître. « En réalité, les toxicomanes veulent que quelque chose ait un effet sur eux, afin que les choses ne se produisent plus à cause d’eux, mais à cause des drogues. »
« En fait, toute substance chimique dont le corps n’a absolument pas besoin est une drogue », a déclaré le médecin. « Peu importe qu’elle soit naturelle ou artificielle, légale ou illégale. Il existe actuellement plus de 600 substances psychotropes, mais seules 141 d’entre elles sont officiellement classées comme stupéfiants. Et en ce qui concerne les drogues synthétiques, la loi est souvent en retard sur les fabricants de drogues. »
Il a souligné que c’est précisément pour cette raison que la clé de la prévention n’est pas la punition, mais le jugement moral, le bon exemple et le dialogue honnête.
L’un des moments les plus émouvants de la conférence a été le témoignage d’Ákos Bodnár, un ancien toxicomane. Son histoire a révélé avec une honnêteté brute sa descente aux enfers pendant quinze ans, qui s’est traduite par une perte progressive de ses objectifs, de son énergie et de ses relations humaines. Les larmes aux yeux, il a raconté comment il a vu un compagnon d’infortune lutter pour sa vie dans un tragique accident de voiture, mais même cela n’a pas suffi à le faire arrêter.
« Qu’est-ce que la drogue m’a apporté ? Quelques bons moments. Qu’est-ce qu’elle m’a enlevé ? Ma motivation et mon amour de la vie », a-t-il résumé.
Il a également expliqué comment la fondation l’avait aidé par la suite à retrouver une vie sobre et responsable.
Comment parler aux enfants ?
Lors de la présentation suivante, Gergő Németh, directeur de la fondation Drug-Free World en Hongrie, a donné des conseils pratiques sur la manière de parler de la drogue à nos enfants. Il a souligné qu’il ne fallait pas aborder le sujet avec peur, mais avec confiance, en établissant une relation et en fournissant des informations précises. Il a insisté sur le fait qu’il n’était pas nécessaire de préparer un « grand discours » ; l’essentiel est d’avoir un dialogue régulier, simple et honnête.
Que peuvent faire les médecins, que pouvons-nous faire ?
Le Dr Péter Lerner a parlé de la reconnaissance de la consommation de drogue et de l’importance de l’intervention. « Le poison stimule à petites doses, puis engourdit et abrutit, et à fortes doses, il tue. La seule différence réside dans la dose », a-t-il expliqué pour illustrer la relation entre la dose et l’effet.
Il a décrit en détail les symptômes physiques visibles et les changements de comportement, puis a donné des conseils pratiques sur la manière de gérer les situations aiguës. Son message le plus important : « Si vous avez le moindre doute quant à la nécessité d’appeler une ambulance, mieux vaut appeler. »
En ce qui concerne le traitement, il a souligné l’importance des compléments vitaminiques, mais a insisté : « Nous devons trouver la raison pour laquelle une personne commence à consommer des drogues et traiter également ce problème. »
À la fin de la conférence, les participants ont pu poser des questions aux intervenants. La prévention de la toxicomanie n’est pas seulement la responsabilité d’organisations ou d’institutions individuelles, mais une responsabilité sociale commune. Cet événement a clairement montré que le dialogue et la connaissance peuvent sauver des vies, et que chaque vie sauvée est inestimable.